L’instruction a propos des Baptemes

Ceci est le troisième de six sujets décrits en Hébreux 6 comme les ‘enseignements élémentaires du Christ’ et la ‘fondation’ de la foi Chrétienne. Traduit par Mupemba Twelekeje.

Le mot grec bapisma (baptisma) décrit une immersion dans l’eau, mais est aussi utilisé dans le sens des mots français ‘mouiller’ (Daniel 4 :23) ou ‘laver’ (Hébreux 9 :10). Le même mot est utilisé pour décrire l’expansion du Saint-Esprit sur les croyants après la Pentecôte.

Jean Baptiste baptisait dans l’eau et toutes les déclarations de foi en Jésus sont également baptisées dans ce sens. Il est clair à partir du pluriel ‘instruction à propos des baptêmes’, que toutes les trois formes de baptême font parties de la fondation Chrétienne.

LE BAPTEME DE JEAN

La Loi de Moise prescrivait le lavement dans beaucoup de cas où la propreté et la purification étaient exigées. Par exemple, pour un contacte avec un mort (Nombres 19 :11-12) et pour les émissions nocturnes (Deutéronome 23 : 10-11). Ces lavements n’avaient jamais causé une purification permanente et faisaient parties de la vie religieuse des Juifs. Les lavements de l’ancien testament étaient les pratiques rappelant l’homme sa défaillance, juste comme les sacrifices de sang rappelaient la conséquence du péché.

La mission spécifique de Jean Baptiste était de préparer la voie pour celui qui devait venir comme une solution durable pour toute sorte d’impureté – Jésus le Messie, décrit comme un feu de raffineur et une lessive des blanchisseurs (Malachie 3 :2) – qui nous lave avec de l’eau à travers la parole (Ephésiens 5 :26).

Peu avant que Jésus commence son ministère, Jean Baptiste était venu, prêchant dans le désert de Juda et disant, ‘Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.’ Il est celui dont le prophète Esaie avait parlé quand il disait : ‘Une voix crie dans le désert : Ouvrez le chemin de l’Eternel, nivelez dans la steppe une route pour notre Dieu’ (Esaie 40 :3). Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de toute la région du Jourdain, venaient à lui, et ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain en confessant leurs péchés (Matthieu 3 :5-6).

Le Baptiste appelait les Juifs – ceux en relation d’alliance avec Dieu et héritiers à la promesse Messianique – de confesser leurs péchés et se repentir. Seulement ceux qui avaient fait ceci étaient qualifiés de recevoir le Rédempteur, comme Esaie avait averti : Un rédempteur vient pour Sion, pour ceux de Jacob qui se détournent de leur crime (Esaie 59 :20).

Jean baptisait à travers la rivière de Jourdain (Jean 10 :40), probablement à la place où les Israelites avaient traversé dans la terre et au temps de Josué (Josué 1 :2). En termes de la Loi de Moise, la terre était promise aux Israelites comme un héritage, aussi longtemps qu’ils demeurent obéissants. Dieu leur dit à travers Moise : Vous garderez tous mes principes et toutes mes ordonnances et vous les mettrez en pratique, ainsi le pays où je vous mène pour vous y établir ne vous vomira pas. Vous ne suivrez pas les principes des nations que je vais chasser devant vous ; car elles ont commis toutes les actions et j’en ai été dégouté. Je vous ai dit : C’est vous qui posséderez leur pays ; je vous en donnerai la possession : c’est un pays découlant de lait et de miel. Je suis l’Eternel, votre Dieu, qui vous ai séparés des peuples (Lévitique 20 :22-24).

En se retranchant de la traversée du Jourdain, les pénitentiaux Israelites reconnaissaient qu’ils avaient perdu leur héritage à travers la désobéissance, se mettant eux-mêmes à la merci de Dieu en anticipation de l’arrivée du Messie.

Beaucoup de Pharisiens étaient venu à Jean, mais il les retourna parce qu’ils pensaient avoir l’héritage sans repentance, se basant sur leur descendance en Abraham. Jean les réprimandait, en disant, Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance ; et n’imaginez pas pouvoir dire : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu (Matthieu 3 :7-10).

Les écritures montrent que tout le peuple qui l’a entendu et les péagers ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean ; mais les Pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le dessein de Dieu à leur égard (Luc 7 :29-30).

Quand Jean avait dit aux Pharisiens, de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham, il se referait probablement au mémorial érigé au Jourdain dans le temps de Josué, mémorial dont est question en Josué 4 :4-7. Dieu devrait plutôt susciter des enfants à Abraham à partir des pierres, qu’accomplir sa promesse aux membres infidèles de sa descendance naturelle. Au même instant le Baptiste anticipait la volonté de Dieu de voir les croyants fideles parmi les païens s’ajouter à Israël – comme les prophètes avaient prédit (voir Psaumes 87 :4-6 & Zacharie 12 :11).

La venue du Rédempteur devra aussi être le temps de la punition unique de Dieu sur les Juifs qui ont rejeté Son offre finale de grâce. Esaie avait aussi averti ceci :

Sion sera rachetée par le droit, Et ceux qui se convertiront par la justice. Mais le désastre (atteindra) Tous ensemble rebelles et pécheurs, Ceux qui abandonnent l’Eternel périront. (Esaie 1 :27-28)

Jésus devrait venir premièrement comme le Rédempteur de ceux qui ont reconnu leur culpabilité, mais alors, quarante ans après en AD70, il devrait venir faire le jugement sur le reste d’infidèles de l’ancienne alliance Israelite – ceux qui avaient refusé de se repentir et de croire.

Comme Jean Baptiste les avait également avertis : Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne mérite pas de porter ses sandales. Lui vous baptisera d’Esprit Saint et de feu. Il a son van à la main, il nettoiera son aire, il amassera son blé dans le grenier, mais il brulera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas (Matthieu 3 : 11-12).

LE BAPTEME AU NOM DE JESUS

Quand Jean baptisait, le moyen par lequel le péché et l’iniquité devraient être totalement et complètement effacés n’était pas encore connu. Ceux qui avaient reçu le baptême de Jean devrait invariablement pécher encore – ainsi ce baptême n’avait pas d’effet permanant sur leur conscience et de position devant Dieu. Mais en Jésus la justice qui vient par la foi étaitrévélée.

Nous vivons par la foi quand nous répondons à la parole de Dieu. La première réponse exigeait d’un nouveau croyant est d’être baptisé dans l’eau.

Comme les voyageurs traversent souvent une rivière ou une mer quand ils migrent à une nouvelle terre, le baptême en eau signifie le point de passage dans notre voyage spirituel. Abraham est la première personne dans la Bible d’être appelé un hébreux (Genèse 14 :13). Le mot signifie ‘celui qui a traversé au-delà’. Abraham devrait avoir traversé une des grandes rivières environnant la terre à laquelle il était appelé, mais cette traversée illustre seulement la plus importante – la traversée de la vie qu’il avait laissée derrière à une nouvelle vie de confiance et dépendance en Dieu.

Le baptême signifie la transition d’une vie d’incroyance et self confiance à celle fondée sur les promesses de Dieu. Abraham avait quitté son pays pour la promesse qu’il devrait devenir une grande nation à travers laquelletoutes les nations de la terre devaient être bénies (Genèse 12 :1-4). Dans le même sens, le croyant est tiré au baptême par une promesse : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint- Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera (Actes 2 : 38-39).

Pendant que la repentance exigée par le baptême de Jean était une repentance du péché (par manque d’observer la Loi de Moise), la repentance exigée par le baptême au nom du Seigneur Jésus est une repentance d’incroyance (voir Actes 2 :38, Romains 10 :9, Galates 3 :5). Le pécheur est justifié avec Dieu en croyant dans le travail complet de Jésus, lequel Dieu avait confirmé comme effectif en le ressuscitant des morts.

Nous comprenons également à partir d’Abraham que ‘quitter’ est un pré condition nécessaire pour ‘recevoir’. Abraham partit, comme l’Eternel le lui avait dit, et Loth partit avec lui. … Ils sortirent pour se rendre dans le pays de Canaan. Ils arrivèrent donc au pays de Canaan (Genèse 12 :4-5).

Le début de la vie d’Abraham était probablement heureux et confortable, mais il abandonna ce qu’il avait pour poursuivre la promesse. Nous voyons la même chose dans le cas de l’apôtre Paul : Mais ce qui était pour moi un gain, je l’ai considéré comme une perte à cause du Christ. Et même je considère tout comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ-Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté de tout perdre, et je considère tout comme des ordures, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec une justice qui serait la mienne et qui viendrait de la loi, mais avec la justice qui est (obtenue) par la foi en Christ, une justice provenant de Dieu et fondée sur la foi (Philippiens 3 : 7-9).

La foi et Dieu ne sont pas des choses que nous ajoutons à notre vie d’existence. Dieu exige que nous abandonnions notre volonté personnelle, vaines ambitions et désires égoïstes en vue d’être conduit par Son Esprit. C’est ça le quitter et le recevoir de la foi Chrétienne.

Quand Abraham ‘avait traversé au-delà’ il avait pris une décision permanente et irrévocable. Même s’il était buté à beaucoup de difficultés qui l’auraient poussé à reconsidérer sa décision, il n’était jamais retourné à son pays d’origine. Les écritures ont un témoignage d’Abraham et de sa descendance : Et s’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu l’occasion d’y retourner. Mais en réalité ils aspirent à une partie meilleure, c’est-à-dire céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cite (Hébreux 11 :15).

Abraham, dans une manière de parler, était mort à sa vielle vie en vue de commencer la nouvelle. De la même façon, nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie (Romains 6 :3-4).

Comme Jésus était mis à mort selon la chair, il a été rendu vivant selon l’Esprit (1 Pierre 3 :18), nous aussi devons faire donc mourir notre nature terrestre (Colossiens 3 : 5) en vue de recevoir une nouvelle vie par ce même Eprit.

D’AUTRES TRAVERSEES QUI SIGNIFIENT LE BAPTEME

La Bible parle de beaucoup d’autres traversées à travers l’eau, chacune d’elles illustrant quelque vérité à propos du baptême.

Le déluge

Noé était passé du monde sous le jugement de Dieu à la terre renouvelée. Pierre avait écrit : aux jours où Noé construisait l’arche dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-a-dire huit, furent sauvées à travers l’eau. C’était une figure du baptême qui vous sauve, à présent (1 Pierre 3 :20-21). Comme Noé, les croyants fideles avaient escape un monde qui est condamné et attendent d’être transmis dans une société parfaite de Dieu –de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera (2 Pierre 3 :13).

La Mer Rouge

Les Israelites avaient traversé la Mer Rouge pour escaper l’esclavage en Egypte. Jésus avait utilisé cette analogie quand il enseignait : En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché(Jean 8 :34). Les baptêmes symbolisent notre délivrance à notre lien au péché.

Peniel

Jacob avait combattit avec Dieu à Peniel avant qu’il ait traversé avec difficultés Jabbok. Plus souvent dans sa vie, il avait essayé en vain de sécuriser la promesse de Dieu a traves ses propres efforts (à travers des actions malhonnêtes et malicieuses), mais Peniel avait symbolisé l’acceptation de Jacob que Dieu seul peut causer l’accomplissement de Ses propres promesses. En traversant au-delà, nous entrons dans Son repos(Hébreux 4 :9-10). Nous dépendons maintenant de Dieu plutôt que de nous-mêmes pour l’accomplissement de toutes choses, devenant Son ouvrage(Ephésiens 2 :10) et sachant qu’Il peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons (Ephésiens 3 :20).

Le baptême au nom de Jésus Christ est pour ceux qui croient en la voie pourvue par Dieu pour le pardon et la restauration et sont près à répondre à Son appel dans la foi. Pour cette raison un croyant ne devrait jamais être demandé : ‘Veux-tu être baptisé ?’, mais devrait plutôt être instruit : ‘Veux-tu recevoir le pardon de tes péchés et le don du Saint-Esprit pour une nouvelle vie en fidélité à Dieu ? S’il en est ainsi, la Bible vous l’offre par votre foi en Jésus, laquelle (foi) vous êtes appelées à démontrer par votre baptême’.

LE BAPTEME DU SAINT-ESPRIT

LE TRAVAIL DU SAINT-ESPRIT

Le Saint-Esprit est la présence divine de Dieu dans le monde, à travers laquelle Il opère tout selon la décision de sa volonté (Ephésiens 1 :11). C’est l’Esprit qui conduit la destinée humaine à la conclusion désirée de Dieu.

L’Esprit, comme le vent, n’est pas trouvé dans un lieu particulier, n’est pas prédictible dans ses mouvements et est seulement visible par ce qu’il fait (Jean 3 :8).

Depuis les temps anciens, l’Esprit a conduit et guidé les prophètes et serviteurs de Dieu. Le même Esprit était ainsi uniquement concentré en Jésus – car à lui Dieu donna l’Esprit sans mesure (Jean 3 :34). En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité (Colossiens 2 :9).

Apres l’ascension de Jésus au ciel, le Saint-Esprit était donné à l’église, mais avec une plus grande intensité qu’avant, et plus largement dispersé. Ceci avait accompli ce que Dieu avait promis à travers le prophète Joël :Apres cela, je rependrai mon Esprit sur toute chair (Joël 2 :28).

L’Esprit témoigne l’ascension de Jésus dans la gloire céleste et son union avec le Père, à coté duquel il gouverne sur tout le monde maintenant comme Seigneur (Jean 7 :39, Jean 16 :7, Actes 19 :36). Dans ce sens l’Esprit convainc le monde de la culpabilité en regard avec le péché et la justice et le jugement (Jean 16 :8), conduisant les pécheurs dans la foi au Messie, et ainsi demeurant dans les cœurs et pensées de ceux qui croient (1 Corinthiens 6 :19).

LA NOUVELLE NAISSANCE

En recevant le Saint-Esprit, une personne est née de nouveau. Apres que Samuel ait oint Saul comme le premier roi d’Israël, il lui dit : L’Esprit de l’Eternel s’emparera de toi, tu prophétiseras avec eux et tu seras changé en un autre homme (1 Samuel 10 :6).

L’imperfection dans la nature humaine qui nous empêche de vivre d’une manière à plaire à Dieu est remédiée à travers le don du Saint-Esprit. L’Esprit de Dieu nous motive selon la volonté de Dieu et ses desseins – nous rappelant l’enseignement du Christ (Jean 14 :26), et révélant la sagesse et la compréhension de Dieu (Actes 6 :10), et nous dirigeant, guidant, équipant et nous donnant la puissance pour les œuvres de Dieu (Hébreux 13 :21).

L’EVIDENCE DE LA RECEPTION DU SAINT-ESPRIT

Tout celui qui croit recevra le Saint-Esprit. L’Esprit est promis en réponse au baptême d’eau (Actes 2 :38-39), mais peut aussi être donné avant le baptême, comme dans le cas de Corneille (Actes 10 :47-48).

La Bible révèle trois choses par lesquelles le croyant peut savoir qu’il a reçu le Saint-Esprit : la révélation que Jésus est Seigneur,  l’amour envers les autres, l’affirmation de l’adoption, et la certitude de l’héritage éternel en Christ.

 

Jésus est Seigneur 

 

L’apôtre Paul affirme que personne ne peut dire, ‘Jésus est Seigneur’, que par la puissance du Saint-Esprit (1 Corinthiens 12 :3). Même les disciples qui avaient marché, mangé et dormi en compagnie avec Jésus n’avaient pas accepté sa divinité sans le don du Saint-Esprit. L’apôtre Jean vu le Christ glorifié révélé et tomba comme mort (Apocalypse 1 :17). Son évangile proclame, au commencement était la parole, et la parole était avec Dieu, et la parole était Dieu (Jean 1). Celui qui reconnait que Jésus est Dieu, a l’Esprit de Dieu.

 

L’amour envers les autres

 

Jésus avait enseigné que tous les commandements sont motivés par l’amour pour Dieu et l’amour pour les uns aux autres (Matthieu 22 :36-40). Dieu avait promis sous la nouvelle alliance qu’Il mettrait Sa Loi au-dedans d’eux, et l’écrirait sur leur cœur (Jérémie 31 :33). Paul a écrit à l’église que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné (Romains 5 :5).

 

Quiconque dont la vie et les actions sont motivées par l’amour de Dieu peut être rassuré qu’il a reçu l’Esprit de Dieu. Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connait Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour (1 Jean 4 :7-8). 

L’adoption 

Au même instant, l’objectif du Messie était de conduire beaucoup de fils à la gloire (Hébreux 2 :10). Jésus nous restaure à la relation que Dieu avait, à l’origine, avec Adam – celle de confiance et d’amour, comme entre un père et son fils.

Un fils est celui qui apprend auprès de son père, applique la sagesse de son père, et obéit ses instructions. Le fils honore son père en prospérant selon la volonté du père. En retour le fils jouit des faveurs du père et est héritier de tout ce qu’il a.

 

Pendant qu’un servant obéit par peur de la colère et la rétribution de son maitre, un fils obéit à son père par peur de déception. Un esclave n’a pas de place permanente dans la maison, mais le fils y demeure pour toujours (Jean 8 :35).

 

Le Saint-Esprit nous affirme dans cette relation, comme l’apôtre Paul l’explique : Vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, afin d’être aussi glorifiés avec lui (Romains 8 :15-17). 

Etre sûr de la vie éternelle 

Le don de l’Esprit est de plus dit être un gage, garantissant ce qui est à venir (2 Corinthiens 1 :22, 5 :5) : En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis et qui constitue le gage de notre héritage, en vue de la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis pour célébrer sa gloire (Ephésiens 1 :13-14).

Nous savons que nous avons reçu l’Esprit quand nous sommes certains de la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Mais c’est, comme il est écrit : ‘Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, et ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment’. A nous, Dieu nous l’a révélé par l’esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Qui donc, parmi les hommes, sait ce qui concerne l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connait ce qui concerne Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin de savoir ce que Dieu nous a donné par grâce (1 Corinthiens 2 :9-12).

C’est la révélation de l’amour de Dieu en Christ, l’assurance de notre bonne relation avec Dieu à travers la foi en Jésus et l’assurance en notre héritage eternel en Lui qui donnent aux vrais croyants une telle dévotion inecroulable et le courage d’abandonner toute chose, même au point de compromettre leurs vies pour Lui. 

LA PUISSANCE D’ETRE SES TEMOINS

Ce baptême du Saint-Esprit était pour donner aux disciples une puissance pour la tâche pour laquelle Jésus les avait appelé : Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1 :8). Ceci était aussi le résultat immédiat quand l’apôtre Paul était rempli de l’Esprit à Damas : et aussitôt il se mit à prêcher Jésus dans les synagogues (en disant) que c’était le Fils de Dieu (Actes 9 :17-20).

Le don de l’Esprit doit avoir le même effet sur tous ceux qui le reçoivent ; clairement nous devenons en parole et action, les témoins à la seigneurie du Christ. 

LA SIGNIFICATION DES LANGUES

Le don de l’Esprit dans le temps des Actes était communément manifesté par le don des langues, mais la signification de ceci a été largement malentendu, résultant en beaucoup d’attemptes aux pratiques magiques similaires aux phénomènes de nos jours.

La conséquence importante des langues à la Pentecôte était que les pèlerins qui étaient venus à Jérusalem de par tout le monde connu puissent maintenant entendre ‘les merveilles de Dieu’ proclamées, chacun dans sa propre langue (Actes 2 :11).

À un moment, le monde entier avait une seule langue et un discours commun. La diversité des langues et autres distinctions ethniques ont vu leur origine à la Tour de Babel, où l’homme s’était uni en rébellion contre Dieu. Là il avait confondu leurs langues pour frustrer leurs intentions, et les séparer à travers la terre comme des nations différentes (Genèse 11 :1-9).

A travers l’évangile, Dieu voudrait causer une nouvelle unité du peuple à travers le travail de Son Esprit, en réconciliant ceux de toutes nations, tribus et langues qui se soumettent à Sa volonté. Jésus avait prié pour cela un peu avant sa crucification : je prie encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient uns ; comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi, qu’eux aussi soient [un] en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un – moi en eux, et toi en moi -, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés, comme tu m’as aimé (Jean 17 :20-23).

Les prophètes de l’ancien Testament avaient annoncé ceci en avance, ex. ‘’Beaucoup de nations s’attacheront à l’Eternel en ce jour-là ; et deviendront mon peuple’’ (Zacharie 2 : 11).

La Pentecôte était le point de départ de ce processus. Dans la controverse temporelle de la malédiction de Babel, le don des langues signifiait que le monde entier devrait être uni en Messie par la foi et l’obéissance à Dieu. Peu après la bénédiction promise à Abraham répandue à toutes les nations.

La Pentecôte ainsi avait une signification spéciale et nous ne devrions pas attendre les expériences de ce temps-là d’être partagés par les croyants dans toutes les générations. Peu après Paul expliqua aux Corinthiens : ‘L’amour ne succombe jamais. Que ce soient les prophéties, elles seront abolies ; les langues, elles cesseront ; la connaissance, elle sera abolie (1 Corinthiens 13 :8). La qualité d’endurance et la force du lien eternel de la foi Chrétienne est l’amour. L’amour est le langage universel de la Chrétienté.

Le même don des langues avait, cependant, une autre signification. Au même instant que le salut devrait être répandue à toutes les nations, beaucoup de Juifs à qui la parole de Dieu avait été destinée étaient devenus orgueilleux et n’avaient accepté ni le salut qui vient du péché ni vouloir que la grâce et la faveur de Dieu puissent se répandre aux extrémités de la terre. Esaie avait prophétisé un jugement unique sur ce peuple : Et bien ! c’est par des hommes aux lèvres balbutiantes D’un autre langage Que (l’Eternel) parlera à ce peuple. Il leur avait dit : Voici le repos, Laissez reposer celui qui est fatigué ; Voici la trêve ! Mais ils n’ont pas voulu écouter… C’est pourquoi écoutez la parole de l’Eternel, moqueurs, Vous qui dominez sur ce peuple de Jérusalem !…Car la destruction de tout le pays est résolue ; Je l’ai appris du Seigneur, de l’Eternel des armées (Esaie 28 :11-22).

Comme Sa punition envers ceux qui ont fait de Sa foi vivante une religion d’œuvres mortes, Dieu prononça que Sa parole devrait ainsi leur être parlée en langues étrangères, pour qu’ils ne soient pas capables de faire attention et échapper Son jugement. Ceux qui avaient refusé d’écouter le message clair et simple de Dieu étaient ainsi confondus en entendant les oracles de Dieu par un moyen inintelligible.

Paul confirme que les langues étaient un signe pour les incroyants – une indication que la punition de ceux qui ‘ne voudraient pas écouter’ – était près (1 Corinthiens 14 :22).

Les langues étaient ainsi usuelles dans l’église jusqu’au temps de la destruction du Temple en 70AD. Apres cela les sincères langues n’étaient plus d’effet important.

LA PROPHETIE SPONTANEUSE : L’EVIDENCE DU BAPTEME DE L’ESPRIT

Le jour de la Pentecôte avait commencé l’accomplissement de la prophétie de Joël 2 :28 que Dieu devrait répandre Son Esprit sur toute chair … et les jeunes gens devraient prophétiser.

Partout où les premiers croyants avaient parlé en langues comme une conséquence de la réception du Saint-Esprit, nous voyons qu’ils prophétisaient – i.e. ils proclamaient les merveilles et la gloire de Dieu – en langues étrangères (voir Actes 2 :11, 10 :46, 19 :6, etc.).

Un cœur plein de l’Esprit de Dieu exprimerait lui-même spontanément et exuberamment la gloire de Dieu. Car c’est de l’abondance du cœur [dans lequel Dieu a répandu Son Esprit] que la bouche parle (Matthieu 12 :34). Une telle réponse ne peut pas venir d’une imitation et n’a pas besoin d’être causée par un effort humain. Par contre, comme une eau vivante jaillissant d’une source intarissable, ainsi est la joie transparente et adoration qui sortent de ceux qui ont une fois goûtée les richesses de l’amour de Dieu par le baptême du Saint-Esprit.

La prophétie, et non les langues, est ainsi l’évidence définitive du baptême de l’Esprit, comme c’était. Quiconque ainsi maudissant Dieu en langue, ne peut pas être dit avoir été baptisé du Saint-Esprit.


QUESTIONS RELATIVES AU SUJET

Le baptême est-il nécessaire pour le salut ? 

Certains ont suggéré sur base de Marc 16 et Jean 3 que vous ne pouvez pas être sauvé sans passer par l’eau. Les écritures disent :

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné (Marc 16 :16).

Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne nait d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Eprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit : il faut que vous naissiez de nouveau (Jean 3 :5-7).

Cependant, Pierre explique que le pardon vient à travers le baptême, pas par le débarrassèrent de la souillure de la chair, mais la réponse d’une bonne conscience envers Dieu (1 Pierre 3 :21). C’est la foi en la parole de Dieu qui donne la vie, même si nous manquons l’opportunité de faire Ses exigences. Jésus avait enseigné : Celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie (Jean 5 :24).

L’attitude du cœur est toujours plus importante à Dieu que l’acte physique de baptême. L’acte physique est exigé comme une démonstration d’une conviction intérieure, et pas le contraire. Nous savons que le voleur sur la croix avait été promis l’accès dans le royaume sans le baptême (Luc 23 :43).

Il semble aussi dans le passage de Marc 16 que le baptême est supposé être une conséquence de croire, plutôt qu’être institué comme un prerequi pour le salut.

Concernant le passage en Jean 3, nous devons considérer que l’eau est souvent utilisée comme une analogie pour la parole de Dieu. Les écritures disent que Jésus a purifié l’église par le lavement en eau à travers la parole (Ephésiens 5 :26) et a dit à ses disciples, vous êtes déjà purs à cause de la parole que je vous ai dite (Jean 15 :3).

Encore, même Jésus s’était soumis au baptême, pour accomplir toute la justice (Matthieu 3 :15). Il avait également enseigné que, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur (Jean 13 :16) et que ceux qui m’aiment garderont mes commandements (Jean 14 :15). Ainsi, les croyants devraient, s’ils ont l’opportunité, être baptisés dans l’eau au nom du Seigneur Jésus.

Quand une personne devrait-elle être baptisée au nom du Seigneur Jésus ?

À l’instant que quelqu’un croit que Jésus était mort pour ses péchés selon les écritures et était ressuscité, il devrait être baptisé. L’eunuque éthiopien, dès qu’il avait compris ceci à partir des écritures, avait cru et était baptisé. Il n’est pas nécessaire pour le croyant de se purifier de son péché. Il est dans un état incapable de faire cela sans l’aide du Saint-Esprit que Dieu avait promis de lui donner.

Il n’est pas la responsabilité primordiale du converti de chercher le baptême – bien qu’il n’est pas mal pour lui de le demander. Jésus avait obligé ses disciples d’enseigner et de baptiser (Matthieu 28 :18-20). Ainsi, il est l’obligation de l’église d’instruire le nouveau croyant dans la foi, le convaincre de l’importance du baptême et le faire passer à travers l’eau.

Le baptême d’eau garantit-il le salut ? 

S’il devrait y avoir une garantie rituelle au salut, ainsi cela ferait une moquerie de la justice qui vient par la foi. Ceci voudrait dire que nous pourrions accomplir les promesses de Dieu en appliquant une formule – tournant la Chrétienté en une forme de sorcellerie. Paul avait averti l’église de Corinthe : Je ne veux pas que vous l’ignoriez ; nos pères ont tous été sous la nuée, ils ont tous passé au travers de la mer, ils ont tous été baptisés en Moise dans la nuée et dans la mer, … Mais la plupart d’entre eux ne furent pas agréables à Dieu, puisqu’ils tombèrent morts dans le désert (1 Corinthiens 10 :1-6).

Comment suis-je baptisé du Saint-Esprit ? 

Pendant que le baptême d’eau est fait par les hommes en obéissance à ce que Jésus avait commissionné en Matthieu 28, le don du Saint-Esprit est un acte souverain de Dieu, et doit être cherché auprès de Lui-même. Jean Baptiste avait dit : Moi, je vous ai baptisé d’eau ; mais lui vous baptisera d’Esprit Saint (Marc 1 :8).

C’est dire que le Saint-Esprit est donné à ceux qui obéissent (Actes 5 :32). Dieu donne comme don des différentes mesures d’Esprit avec différentes manifestations à des différentes personnes. Sous l’ancienne alliance, le sacrificateur qui a la supériorité sur ses frères était oint sur sa tête (Lévitique 21 :10) pendant que les autres sacrificateurs avaient l’huile d’onction versée sur leurs habits, mélangée avec le sang (exode 30 :30). Un croyant ne devrait pas attendre d’avoir une expérience meilleure ou égale à l’autre.

Quiconque veut être rempli du Saint-Esprit doit d’abord examiner ses motivations. Désire-t-il avec instance être le témoin du Christ – recevoir la puissance d’en haut pour Lui proclamer en Jérusalem, Samarie et aux extrémités de la terre ? S’il en est ainsi, il a de bonnes motivations. Ainsi il devrait prier, et l’Esprit lui sera accordé. Ou, comme Simon le sorcier, (Actes 8 :18), cherche-t-il la puissance pour sa propre réputation, et l’intérêt financier ? S’il en est ainsi, il demande avec de mauvaises motivations et il ne lui sera pas accordé (Jacques 4 :3).

Le Saint-Esprit peut être accordé en réponse par l’imposition des mains (discuté dans le sujet prochain). Mais les croyants devraient être pleins d’attentats aux persuasions qui ressemblent aux prophètes de Baal sur le Mont Carmel.

Les langues sont-elles toujours données comme une manifestation de l’Esprit ?

Comme le don de l’Esprit est un acte souverain de Dieu, il en est de même des manifestations de la réception de Son Esprit. Nous ne pouvons pas limiter ce que Dieu voudrait faire, ou nier la légitimité d’une expérience qu’un croyant a eu – incluant le discours exprimant une joie et le don de langues.

Avec référence à l’enseignement de Paul en 1 Corinthiens 14, nous devrions cependant considérer si la récurrence moderne de langues n’est pas encore un signe du jugement imminent de Dieu contre ceux qui cherchent de leur manière en leur foi et n’écoutent pas le message clair des écritures. Ce jugement n’est pas contre ceux qui reçoivent le don, mais contre ceux qui polluent leurs propres corps, rejettent l’autorité et propage des mensonges à propos des êtres célestes (Jude 1 :8) – i.e. qui suivent leurs propres appétits contrairement à la parole de Dieu. 

Recevoir le Saint-Esprit garantit-il le salut ? 

Le roi Saul avait reçu le Saint-Esprit et avait prophétisé (1 Samuel 10 :6), et était toujours condamné à cause de sa désobéissance à Dieu (1 Samuel 28 :16-19).

La lettre aux Hébreux nous dit : Quand à ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont gouté le don céleste et sont devenus participants à l’Esprit Saint, qui ont gouté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les ramener à une nouvelle repentance. Car ils crucifient de nouveau, pour leur part, le Fils de Dieu et le déshonorent publiquement (Hébreux 6 :4-6).

En publiant cet avertissement, nous devons accepter que telle chute des gens qui ont ‘ eu part dans le Saint Esprit’ est une possibilité distincte. Paul avait écrit : Au contraire, je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d’être moi-même disqualifié (1 Corinthiens 9 :27).

Il s’ensuit que quiconque a reçu l’Esprit et devient un témoin au Christ ressuscité – même l’apôtre Paul lui-même – puisse perdre son salut s’il ne garde sa vie et sa doctrine de manière qu’il faut.