La Foi en Dieu

Ceci est le deuxième de six enseignements fondamentaux sur la foi Chrétienne. Les six sujets sont : ‘ ‘la Repentance des œuvres mortes’, ‘la Foi en Dieu’, l’Instruction à propos des baptêmes’, ‘l’Imposition des mains’, ‘la Résurrection des morts’ et ‘le Jugement eternel’, comme lus en Hébreux 6 :1-3.

traduit par Mupemba Twelekeje 

La Bible ne contient pas seulement la parole de Dieu, mais aussi enregistre la réponse de ceux à qui Il avait parlé : certains dans la foi et d’autres, pas.

Abraham est montré être un homme de foi. Dieu dit à Abraham : Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai… toutes les familles de la terre seront bénies en toi (Genèse 12 :1-3).

La Bible nous dit qu’Abraham partit, comme l’Eternel le lui avait dit, … Ils sortirent pour se rendre dans le pays de Canaan. Ils arrivèrent donc au pays de Canaan (Genèse 12 :4-5). Adam et Eve avaient douté la parole de Dieu et désobéirent, mais Abraham avait cru et agit sur cette parole.

Nous avons ‘la foi en Dieu’ quand nous croyons qu’Il  existe et  qu’Il fait ce qu’Il a promis pour ceux qui ont choisi de Le suivre (Hébreux 11 :6).

LA FIDELITE DE DIEU

La foi de l’homme est faite possible par la fidélité de Dieu. Dieu demeure vrai à Sa nature (Michée 3 :6) et agit selon Sa parole (Jérémie 1 :12). La Bible révèle Dieu comme gracieux et bienveillant (Exode 34 :6). Il s’intéresse à nous, même dans notre état de défaillance, et nous entretient dans une relation de confiance.

L’obéissance d’Abraham avait commencé un parcours qui a conduit éventuellement le monde au salut. La bénédiction promise de Dieu était de restaurer Abraham et ses descendants dans son règne parfait au Paradis. Fidele à sa parole, Dieu protégea et préserva les descendants d’Abraham pour beaucoup de générations. Premièrement, Il les a fait sortir d’Egypte où ils étaient esclaves. Ainsi Il les établit dans la terre de Canaan et envoya beaucoup de prophètes pour garder leur espérance vivante. Sa promesse était éventuellement accomplie à travers Jésus le Messie qui avait amené le pardon et la réconciliation aux descendants naturels d’Abraham et à travers eux à toutes les nations de la terre. Il nous restaure au règne de Dieu par le don du Saint Esprit, et par sa résurrection nous donne une espérance vivante dans un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir (1 Pierre 1 :3).

CE QUE NOUS POUVONS APPRENDRE À PARTIR D’ABRAHAM

Abraham avait quitté son pays et sa famille en réponse à la promesse de Dieu, sans autre assurance que sa confiance en celui qui l’avait appelé. Les écritures nous disent que c’est par la foi  qu’Abraham, obéit à l’appel (de Dieu) en partant vers un pays qu’il devait recevoir en héritage ; et il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme en un pays  étranger, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers avec lui de la même promesse. (Hébreux 11 :8-9)

En arrivant dans la terre, Abraham avait trouvé une famine sévère et était forcé de migrer vers l’Egypte, où il exposa sa femme à la molestation possible parce qu’il avait peur de sa vie (Genèse 12 :10-15). Ces circonstances défavorables n’avaient pas poussé Abraham de douter de la promesse ou de retourner dans son pays d’origine.

La foi est la partie assurante de la transaction, pas la partie recevante. Ceci est ce à quoi les grands hommes de la Bible étaient commandés (Hébreux 11 :1). Pendant que certains pensent que ceux qui obtiennent les résultats immédiats ont une grande foi, la Bible reconnait la plus grande foi en ceux qui continuent à croire et attendent patiemment Dieu lorsque rien ne semble marcher. La foi opère seulement jusqu’à ce que ce qui a été promis soit obtenu. Car l’espérance qu’on voit n’est plus espérance(Romains 8 :24) et la foi n’est plus nécessaire une fois qu’elle obtient sa récompense.

Abraham avait attendu plus de 20 ans pour la naissance du fils à travers lequel Dieu avait promis de le faire une ‘grande nation’ et une bénédiction à ‘tous les peuples de la terre’ (Genèse 21 :12). Abraham n’était pas, à la fin de sa vie mortelle, devenu ce que Dieu avait dit qu’il deviendrait ! La naissance d’Isaac n’était qu’un gage, les premiers fruits de ce que Dieu avait promis. Le témoignage de la Bible à Abraham et autres hommes de la foi est qu’ils sont tous morts dans la foi, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin (Hébreux 11 :13).

Thomas (connu comme Thomas de doute) n’aurait pas cru en la résurrection de Jésus s’il n’avait pas mis ses doigts dans ses cicatrices. Après que Jésus lui ait permis cette preuve, il lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! (Jean 20 :29).

Beaucoup viennent à Dieu pour une solution rapide à leurs problèmes et sont vite déçus. Abraham n’était pas arrivé dans un pays où coulaient le lait et le miel, mais dans une place où il devait attendre patiemment, même dans des difficultés, pour voir les desseins de Dieu s’accomplir.

Abraham n’était pas un homme parfait. Sa manifestation de compromettre sa femme pour sa propre sécurité et sa décision d’avoir un enfant par sa servante sont des signes de défaillance humaine.

Dieu n’est pas sans ignorer  de nos faiblesses humaines et est patient  avec nous, parce qu’il est lent à la colère, et ne veut pas qu’aucun périsse (Exode 34 :6, Hébreux 4 :15, 2 Pierre 3 :9).                   

Ceci est la troisième leçon : Dieu nous réconfortera malgré nos faiblesses.Si nous sommes infidèles, Lui demeure fidele, car il ne peut se renier lui-même (2 Timothée 2 :13).

Quand le plus grand test était venu, Abraham était resté ferme. Encore les écritures nous disent : C’est par la foi qu’Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac. C’est son fils unique qu’il offrait, lui qui avait reçu les promesses et  à qui il avait été dit : C’est par Isaac  que tu auras une descendance qui porte ton nom. Il comptait que Dieu est puissant, même pour faire ressusciter d’entre les morts. C’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là un symbole(Hébreux 11 :17-19).Ceci est la leçon finale : Dieu arrêtera quoi que ce soit pour accomplir sa parole – Ultimement Il ressusciterait même des morts afin de causer l’accomplissement complet de Ses promesses dans le monde à venir.

LA JUSTICE PAR LA FOI

Il est écrit qu’Abraham avait cru en l’Eternel qui le lui compta comme justice (Genèse 15 :6). Comme c’était le rejet d’Adam de la parole de Dieu qui apporta séparation et mort, la foi apporte réconciliation et vie.

La génération d’Israelites qui avait reçu la Loi à Mont Sinaï n’avait pas réussi à apprendre la foi. Dieu les avait entretenus depuis le temps des plaies de Pharaon et l’ouverture de la mer, et  leur pourvu des mannes du ciel et de l’eau do roc. Malgré cela ils n’avaient pas cru qu’Il allait les amener en sécurité dans la terre qu’Il avait promise à Abraham. Pour leur manque de foi, Dieu les avait laissé mourir dans le désert quand Il juraqu’ils n’entreront pas dans mon repos (Psaumes 95 :11, Hébreux 3 :11).

Partout dans les écritures il est clair que sans la foi, il et impossible de lui plaire ; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent (Hébreux 11 :6). Nous, aussi, sommes faits justes avec Dieu à travers la foi. Dans le message de la Bible une justice de Dieu est révélée comme une justice par la foi à partir du début jusqu’à la fin, comme il est écrit : ‘Le juste vivra par la foi’ (Romains 1 :17).

Se détacher de la parole de Dieu avait causé la séparation de l’homme avec Lui, et retourner à cette parole apporte la restauration. Nous croyons en le sacrifice expiatoire de Dieu (qui est Jésus) pour le pardon et la restauration de l’homme – Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait (devenir) péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu (2 Corinthiens 5 :21) – et c’est comme ça que nous recevons le pardon et la restauration.

Beaucoup qui s’efforcent d’être justes à travers une vie de sainteté et d’observances religieuses sont offensés par cette notion de justice par lafoi  – considérant la foi de quelque chose toute petite pour une si grande récompense. Mais l’exemple d’Abraham montre que la foi n’est pas passive. La foi est montrée être réelle quand l’action découle d’une espérance. L’apôtre Jacques nous demande : Mes frères, à quoi bon dire qu’on a la foi, si l’on n’a pas les œuvres ? Cette foi peut-elle sauver ? …Tu crois qu’il y a un seul dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi et ils tremblent … Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, pour avoir offert son fils Isaac sur l’autel ? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres sa foi fut rendue parfaite (Jacques 2 :14, 19-22).

Une croyance qui est toute vague à offrir quelque chose spécifique sur laquelle on peut agir, ou tout faible à conduire à une réponse significative et imposante, n’est pas comparable à la foi.

LA FOI EN JESUS

La foi en Jésus n’est pas différente de la foi en Dieu, Parce que Jésus était venu accomplir les promesses de Dieu à Abraham et celles dans les livres de Moise et les Prophètes. Toutes les promesses de Dieu sont ce oui en lui. C’est donc aussi par lui que nous disons à Dieu l’amen pour sa gloire (2 Corinthiens 1 :20).

Jésus est le descendant d’Abraham à travers qui Abraham et toutes les nations avaient été bénis. Aussi, l‘Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi ; de sorte que ceux qui ont la foi sont bénis avec Abraham le croyant (Galates 3 :8 -9).

Aussi Dieu avait promis à Moise : Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte(Deutéronome 18 :18-19). Jésus était ce prophète et il dit la parole de dieu. Il dit aux gens : La parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du père qui m’a envoyé (Jean 14 :24). De même Jésus lança un défit aux Pharisiens : Si vous croyiez Moise, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit à mon sujet (Jean 5 :46).

Dieu avait également promis de faire une nouvelle alliance avec les Israelites, parce qu’ils avaient rompu l’alliance qu’Il avait faite avec eux à Mont Sinaï.

Voici que les jours viennent,; – Oracle de l’Eternel -, Où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une nouvelle alliance,Non comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères, Le jour où je les ai saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Egypte, Alliance qu’ils ont rompue, Quoi que je sois leur maitre, -Oracle de l’Eternel. Mais voici l’alliance Que je conclurai avec la maison d’Israël, Apres ces jours- là, – Oracle de l’Eternel :  Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, Je l’écrirai sur leur cœur ; Je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple … Car je pardonnerai leur faute Et je ne me souviendrai plus de leur péché (Jérémie 31 :31-34).

Croire en Jésus comme le médiateur de la nouvelle alliance (Hébreux 9 :15) c’est croire en même temps que Dieu a accompli Sa promesse. La foi en Jésus comme le sacrifice expiatoire pour nos péchés (1 Jean 2 :2) est en même temps la foi en Dieu qui a accompli Sa promesse de ‘pardonner notre méchanceté et ne plus se souvenir de nos péchés’.

Jésus était venu comme la révélation complète de Dieu à l’homme. Il est décrit comme l’image du Dieu invisible, le rayonnement de la gloire de Dieu et l’exacte représentation de Son être (Colossiens 1 :15 & Hébreux 1 :3). Nous gagnons la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu par la face du Christ (2 Corinthiens 4 :6). Il s’ensuit que quiconque rejette Jésus, de même rejette Dieu et celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas lePère qui l’a envoyé (Jean 5 :23).

JESUS ET LES MIRACLES

Toute chose que Jésus avait faite était prédite par les prophètes bien avant sa naissance. Jésus avait opéré les miracles parce que Dieu avait dit, à travers les prophètes, qu’il le ferait. Par exemple, Dieu parla à travers le prophète Esaie : Moi, l’Eternel … pour (faire) alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif et de leur cachot les habitants des ténèbres (Esaie  42 :6-7). Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet triomphera. Car des eaux jailliront dans le désert et des torrents dans la Araba (Esaie 35 :6).

Les miracles de Jésus sont dits ‘des signes’ – signes  qu’il est celui dont les prophètes avaient parlé. La foi par laquelle beaucoup avaient reçu la guérison était leur croyance que Jésus était en effet le Messie, le fils de David, celui qui devait faire ce que les prophètes avaient prédit (Matthieu 9 :27, 15 :22, 20 :30, etc.). Mais la plus importante guérison n’est pas des maladies et autres symptômes de notre séparation d’avec Dieu, mais de ses causes. Le même péché qui nous sépare d’avec Dieu est la cause de toute la misère et souffrance (voir Deutéronome 28 : 58-61).Jésus guérissait par son autorité de pardonner les péchés. Il avait relevé l’homme paralytique avec ces mots : Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés(Marc 2 :5).

Quand les pharisiens lui avaient lancé un défit, Jésus expliqua : Qu’est-ce qui est plus facile, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lis et marche ? Or, afin que vous sachiez que le fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés (Marc 2 :9-10).

Toutefois que Jésus guérissait, il controversait temporellement les symptômes du péché dans ce monde mortel. Mais tous ceux qu’il guérissait, même ceux qu’il avait ressuscité des morts, vieillirent et étaient toujours fragiles et éventuellement moururent. La raison de la venue de Jésus n’était pas d’améliorer nos conditions dans la vie mortelle, bien qu’il ait de la compassion pour nous sur notre présente souffrance. Jésus était venu nous restaurer à la condition originale d’Adam, afin que nous puissions jouir d’une vie parfaite avec Dieu en éternité.

La plus grande conséquence du pardon forgé par Jésus est la réconciliation avec Dieu et l’espérance vivante pour la vie à venir. C’est là que notre foi devrait être concentrée.

Même si Jésus n’avait pas restauré la vue à quelqu’un ou délivré un démon – l’homme possédé, il devrait avoir de toutes façons accompli les prophéties qui disent qu’il devait ouvrir les yeux des aveugle, et libérer de cachots ceux qui sont dans les ténèbres. Les plus grands aveugles sont ceux qui ne voient que cette vie présente, et les plus captifs ceux qui sont dans les liens du péché par peur de la mort.  C’est ultimement pour ceci que Jésus était venu – délivrer et rendre libre les hommes.

LES GUERISONS PAR LA FOI AUJOURD ‘HUI

Plus grande est la puissance de Dieu pour ceux qui croient en Jésus, marchent dans ses voies que Jésus avait enseignées : En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais vers le Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai (Jean 14 :12-14).

Beaucoup de Chrétiens sont convaincus par ces versets que le but de leur foi est de faire des guérisons et des merveilles comme les avaient fait Jésus et les apôtres. Dans  ce sens ils encouragent les gens à se concentrer sur leur présente condition plutôt que la gloire éternelle dans la vie à venir.  

Que voulait dire Jésus par plus grandes œuvres et qu’est-ce qu’un homme de foi devrait demander en son nom ? Dans chaque rencontre que le boiteux et l’aveugle et le lépreux avaient eu avec Jésus, la maladie qui les a amenés à lui était un plus grand miracle que la guérison qui les avait ramenés à la maison en se réjouissant. Dieu utilise la souffrance et la frustration que nous expérimentons dans la vie mortelle pour susciter un besoin pressant pour la restauration de Son ordre parfait dans le paradis, et pour nous tirer vers Lui dans la repentance. L’apôtre Paul explique que la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec une espérance : cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu (Romains 8 :20-21).

Dieu met notre destinée éternelle au-dessus du bien-être temporel. Jésus avait également enseigné : Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie manchot ou boiteux, que d’avoir deux pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu eternel (Matthieu 18 :8).

La vie éternelle est la volonté du Père, si bien que – nous sommes avertis –il y en a peu qui le trouvent (Matthieu 7 :14). Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! N’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux Matthieu 7 :21). Jésus avait expliqué : Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour (Jean 6 :40). Une fois que nous comprenons ceci, Dieu nous exige que nous venions en ligne et travaillions avec Lui vers ce but.

La puissance de notre foi est l’évangile de Jésus Christ (Romains 1 :16). Lesgrandes œuvres que Jésus avait promises à ses disciples qu’ils devraient faire, était de prendre cet évangile et le salut de Dieu aux extrémités de la terre. Je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, pour que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne (Jean 15 :16).

Demander quelque chose en son nom c’est demander avec le but deréconcilier les enfants perdus de Dieu avec Lui pour l’éternité. Si nous sommes motivés par un quelconque autre motif, nous ne demandons pas correctement en son nom. Ainsi, beaucoup me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur ! N’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé des démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? Alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité (Matthieu 7 :22-23).

VIVRE PAR LA FOI

La vraie foi c’est s’accrocher aux promesses de Dieu pour la vie à venir et ainsi vivre dans cette expectation et réalité dans ce temps présent – étant libéré de la peur de la mort, du péché, des ambitions mondaines et l’amour des choses passagères – par ce témoignage conduire les autres à la même espérance.

Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous faisant connaitre celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. Par elles les promesses les plus précieuses et les plus grandes nous ont été données, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise (2 Pierre 1 :3-4).

La confiance en ces grandes et précieuses promesses vient à travers l’évangile de Jésus Christ pour ceux qui croient en lui pour le pardon des péchés, pour la réconciliation avec Dieu et  pour la résurrection des morts conduisant à la vie éternelle. Comme nous vivons par la foi dans cette espérance, nous voyons également Sa provision et ses soins pour nous du jour le jour,  comme Il nous entretient dans la fidélité, pourvoyant pour nos besoins journaliers selon sa richesse, avec gloire, en Christ-Jésus(Philippiens 4 :19). La Bible contient beaucoup de promesses pour nous soutenir comme nous attendons le renouvellement de toutes choses.Quiconque croit en lui ne sera pas  confus (Romains 10 :11).

D’AUTRES EXEMPLES DE LA FOI

La Bible nous dit qu’Elie était un homme de même nature que nous : il pria avec instance pour qu’il ne pleuve pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau ; alors le ciel donna de la pluie, et ; la terre produisit son fruit (Jacques 5 :17-18).Pourquoi les écritures présentent la prière d’Elie pour un désastre national comme un encouragement et exemple à suivre pour nous ? Elie avait vécu sous la Loi de Moise et connaissait ce que Dieu avait dit aux Israelites, concernant l’infidélité à Lui. Le Seigneur avait averti les Israelites dans la Loi : Gardez-vous de laisser votre cœur être séduit en vous écartant, en rendant un culte à d’autres dieux et en vous prosternant devant eux. La colère de l’Eternel s’enflammerait alors contre vous ; il fermerait les cieux, et il n’y aurait pas de pluie ; le sol ne donnerait plus ses productions, et vous péririez promptement dans le bon pays que l’Eternel vous donne(Deutéronome 11 :16 -17). Elie avait vu toute la nation et son roi en flagrant délit d’idolâtrie (1 Rois 16 :29-34) et mis sa confiance en Dieu pour demeurer fidele à Sa parole et faire ce qu’Il avait dit. Elie avait tout simplement cru en Dieu et seulement agit en s’appuyant sur Sa parole. Il pria avec insistance afin qu’il ne pleuve pas, et il ne pleut pas pour trois ans et six mois.

Du temps d’Exode, Moise avait deux fois de suite stoppé Dieu de détruire les Israelites – s’appuyant sur le zèle de Dieu pour Son nom et invoquant Sa nature de pardon et de compassion (Exode 32 :10-14, 34 :6-7 & Nombres 14 :17-23).

Elie et Moise s’étaient appuyés sur la fidélité de Dieu à Sa parole et Sa nature. C’est comme ça qu’est la foi en Dieu, même aujourd’hui. Elie était un homme de même nature que nous et Dieu agira en réponse de notre foi comme Il l’avait fait avec Moise et Elie il y a quelques milles ans passés.

LA FOI VIENT PAR LA CONNAISSANCE ET L’ECOUTE DE LA PAROLE DE DIEU

Suivre l’exemple de Jésus et vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4 :4) exige que nous comprenions et connaissions ce qu’Il nous avait dit. Ainsi la foi vient de ce que l’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ (Romains 10:17).  

Notre connaissance doit être précise et basée sur quelque chose solide ayant comme soutient la parole de Dieu. S’appuyer sur les expectations contraires à la volonté et la nature de Dieu amène souvent à la déception et à la diminution de notre foi. De même la Bible nous parle de croyants qui avaient perdu leur foi parce qu’ils étaient mal enseignés (voir 2 Timothée 2 :17-18).

Paul avait prié pour l’église d’Ephese : Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse connaitre ; qu’il illumine les yeux de votre cœur, afin que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu de saints, et quelle est la grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons selon l’action souveraine de sa force (Ephésiens 1 :17-19).  

Une fois que nous connaissons Dieu et agissons selon cette connaissance, et commençons à expérimenter Sa façon de s’entretenir avec nous en affirmant et faisant la promotion de Sa parole, nous vivons ainsi par la foiqui donne une forme et une distinction à la vie Chrétienne.


QUESTIONS RELATIVES AU SUJET

1.       Comment Dieu peut nous attendre à croire pendant que nous avons peu d’évidence ?

La Bible ne prouve pas l’existence de Dieu, mais elle considère ceci à être une self évidence à partir de la création (voir Romains 1 :20 et Psaumes 19 :1). Beaucoup de ceux qui choisissent de croire en Dieu par les alternatives scientifiques basent leur foi sur les simples hypothèses ou les déclarations stimulantes qui sont moins certaines en termes scientifiques que les déclarations de la Bible. Le commandement le plus important, selon Jésus, est d’aimer le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée (Matthieu 22 :37). La création, et les autres déclarations de la Bible, sont parfaitement rationnelles et n’exigent pas que nous ignorions notre intellect ou prendre un saut naïf de foi. Dieu a choisi de se mettre en relation avec l’homme sur base d’amour,  et ceci exige qu’Il donne à chacun de nous la liberté de ne PAS croire. Le rejet de Dieu est un choix normal – quand les gens ne croient pas, c’est parce qu’ils ne veulent pas (Romains 1 :18). Si la présentation de Dieu nous était soudainement donnée avec une évidence conclusive pour l’existence de Dieu et la vérité de la Bible – une évidence qui est irréfutable et incontournable même à la  pire pensée de toutes cyniques – ça devrait résulter en beaucoup de gens douloureusement déçus, comme ils devraient ainsi accepter et se soumettre à Dieu contre leur volonté. La notion de la foi aveugle n’est pas complètement biblique. Dieu se révèle lui-même comme un Dieu bienveillant. (Exode 34 :6 parle du Dieu compassionnant, mais bienveillant  est une translation plus précise de l’hébreux original). Dieu est à la fois l’auteur et le finisseur de notre foi (Hébreux 12 :2), la construisant et soutenant comme Il se montre Lui-même fidele à tous ceux qui invoquent Son nom. Ce que Dieu avait en effet prouvé est qu’Il jugera le monde un jour qu’Il a déterminé, par Jésus – lequel Il a désigné pour ce dessein. Il avait prouvé ça à tous en le ressuscitant d’entre les morts.   

  1. 2.       Pourquoi n’avons-nous pas à promouvoir les miracles, aussi longtemps que Jésus l’avait fait ?

Les grandes œuvres dont Jésus avait parlé en Jean 14 :12 sont celles qui conduisent les gens au salut et  à la vie éternelle. C’est méchant et perverse de placer une grande importance sur une jambe qui croit de cinq centimètres plutôt que sur un pécheur condamné à l’enfer qui entre au royaume de Dieu. La mission de l’église est d’appeler les pécheurs à la repentance et enseigner la foi de Jésus afin de nous préparer pour l’éternité. Aussi longtemps que les guérisons physiques et autres miracles font la promotion de ce but, alors ceux-ci  peuvent être demandés dans la droiture en son nom et pour Sa gloire.

  1. 3.       Est-ce  que les guérisons par la foi et d’autres miracles amènent toujours les gens à Jésus ?

Après que Jésus ait nourri la foule à partir de quelques pains et poissons, la même foule qui avait été témoin de ce miracle suivi Jésus à l’autre bord du lac et lui demanda : Quel miracle fais-tu donc, afin que nous le voyions et que nous te croyions ? (Jean 6 :30). Comme dans ce cas, les miracles résultent souvent en un désire de plus  des miracles, plutôt qu’en une foi durable. La même personne qui croit à cause d’un miracle, peut cesser de croire quand il ne voit pas un prochain miracle. Dans la parabole de l’homme riche et Lazard, Jésus averti que ceux qui ne croient pas sur base d’écritures, ne croiront pas même si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts(Luc 16 :31). C’est seulement  une connaissance et une acceptation de la vérité qui peut conduire vers une foi durable. Ceux qui enseignent la Chrétienté comme une voie d’obtenir le succès du monde – la guérison de toute sorte de maladie et la délivrance de pauvreté et d’oppression – ont échoué d’apprendre ce que Jésus avait dit que beaucoup de ceux qui viennent à lui pour ces motifs ne verrons ni n’entreront dans le Royaume de Dieu. Jésus n’avait jamais mesuré le succès par le nombre de ceux qui le suivaient. Après ses premiers miracles, les grandes foules le suivaient mais il leur dit : Si vous ne mangez pas la chair du fils de l’homme et si vous ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous (Jean 6 :53). À entendre cela, beaucoup étaient offensés et le quitta. C’est donc inconcevable que l’église puisse trouver des voies et moyens pour attirer les foules, et que ceux qui viennent pour les miracles reçoivent surement la foi du Christ.

  1. 4.       Est-il une erreur de mettre confiance en Dieu pour une vie de prospérité et de succès ? 

La difficulté n’est pas de vouloir le succès et la prospérité, mais de définir ces choses d’une façon mondaine. Souvent les versets comme celui en Malachie sont répétés pour augmenter la bourse de l’église et pour développer les espérances des succès matériels : Apportez à la maison du trésor toute la dime, afin qu’il y ait des provisions dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. (Et vous verrez) si ne je n’ouvre pas pour vous les écluses du ciel, je ne déverse pas pour vous la bénédiction, au-delà de toute mesure (Malachie 3 :10). Cependant, dans la terminologie du Nouveau Testament, la moisson est toujours entendue comme les âmes qui entrent dans le royaume. C’est en effet le désir et la gloire de Dieu que notre foi devrait porter beaucoup de fruits, mais Ses fruits désirés ne sont pas les trésors terrestres mais les fruits qui demeurent (Jean 15 :16). Les trésors au ciel, où les vers et la rouille ne peuvent détruire, et les voleurs ne peuvent percer pour voler, sont des prospérités durables de chaque Chrétien. Paul avait averti Timothée contre les hommes des mœurs corrompues, qui considèrent la piété comme une source de gain. Certes, c’est une grande source de gain si l’on se contente de ce qu’on a (1 Timothée 6 :5-6). Beaucoup avec des expectations temporelles de prospérité matérielle n’ont pas encore appris à fixer leurs yeux sur l’invisible – car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles (2 Corinthiens 4 :18). Telles personnes ne peuvent pas dire, comme Paul, qu’elles considèrent tout comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ-Jésus, mon Seigneur(Philippiens 3 :8), ou qu’elles ont appris le secret d’être content en toutes circonstances.

  1. 5.       Jésus avait dit : ‘’Je ferais tout ce que vous demanderez en mon nom, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Vous pouvez tout me demander en mon nom, et je vous l’accorderai.’’ Surement ‘tout’ veut dire tout ?

L’erreur que les gens commettent avec cette promesse est dans l’incompréhension de ce que signifient les mots en mon nom. Un ambassadeur agit seulement au nom d’un pays pour promouvoir ses intérêts. Tout ce qu’il fait en sa capacité en privé, clairement n’est pas fait au nom de son pays. Personne ne voudrait demander à Dieu au nom de Jésus une opportunité de tuer sa femme. Dans chaque demande que nous adressons à Dieu, nous devons discerner Sa volonté et ses objectifs pour promouvoir Son royaume, faisant ce qui conduirait les gens à la repentance et au salut à travers la foi en Jésus. Même ainsi, nous pouvons ne pas discerner correctement, alors le même Jean qui avait écrit les mots ‘je ferai tout ce que vous demanderez en mon nom’ dans son évangile, peu après il avait également écrit dans une de ses épitres : voici l’assurance que nous avons auprès de lui : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous possédons ce que nous lui avons demandé (1 Jean 5 :14-15). Beaucoup de ce qui est demandé ‘au nom de Jésus’ se condense en la sorcellerie. Ces mots sont souvent utilisés pour renforcer toute forme d’avidité humaine et vanité –un substitut religieux pour ‘’abracadabra’’. Beaucoup utilisent mal le nom du Christ pour obtenir leurs propres intérêts. Mais nous devons nous rappeler que, tu ne prendras pas le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain ; car l’Eternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain (Exode 20 :7). La foi attend que Dieu puisse agir selon Sa volonté et Sa nature, pendant que la sorcellerie promet quelque chose spécifique à travers l’utilisation d’une formule – sans considérer si cette chose est désirable à Dieu ou non.

  1. 6.       Il ya ceux qui semblent falsifier les écritures pour satisfaire leurs propres intérêts et prient pour les choses qui semblent être en dehors de la volonté de Dieu – et encore ils obtiennent toute chose qu’ils demandent. Comment expliquons-nous cela ?  

Certains sont délibérément livrés à une délusion pour les confondre dans leur erreur. Il est dit que Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que soit jugés ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice (2 Tessaloniciens 2 :11-12). Ceci arriva avec Balaam quand son désir pour les richesses était pour lui un obstacle pour accepter la vérité (Nombres 22, 2 Pierre 2 :15). Le psaume 73 nous assure que la prospérité du méchant est d’une courte durée de vie.

  1. 7.       Pourquoi Dieu ne répond pas à mes prières ?

Il y a un nombre de possibilités :   

  • Je ne suis pas en bonne relation avec Dieu (Actes 19 :13-16) ; 
  •   J’ai péché et je ne me suis pas repenti (Esaie 59 :2) ;
  •  Je prie avec de mauvais motifs (Jacques 4 :3) ; 
  •  Dieu teste ma fidélité ; ou 
  •  Il a répondu , mais Sa réponse est ‘non’.

Les autres ne prient pas dans la vraie foi. Ce que beaucoup appellent foi, se compare normalement au self contrôle ou à une pensée positive. L’homme ne peut pas par lui-même résoudre et détourner la détermination qui cause les conséquences de Dieu. La foi en Dieu dépend toujours de Lui, s’appuyant sur Sa fidélité et est effective à cause de sa grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons selon l’action souveraine de sa force (Ephésiens 1 :19).

  1. 8.       Qu’arrivera-t-il à quelqu’un qui a une réelle foi en Dieu, mais dont la foi est fondée sur le coran ou le Talmud ou quelques d’autres déclarations à la connaissance et révélation divine ?

La Bible dit que Dieu récompense ceux qui Le cherchent avec persévérance. Un musulman ou un Juif ou un Hindou avec une réelle soif de Dieu, a une plus grande assurance d’arriver à la vraie foi en Jésus qu’un Chrétien nominal. En même temps, nous devons reconnaitre que la foi, bien que sincère, peut être méconduite ou peut manquer de fondation. Paul dit de Juifs qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais pas selon la vérité (Romains 10 :2). Il est aussi possible d’être dévoué, pendant que l’on cherche soi-même Sa face. Beaucoup poursuivent la religion avec le même motif que ceux qui poursuivent l’occultisme – pour contrôler quelque puissance cachée mais accessible à employer pour leur bénéfice temporel et leur bien-être. Ceci n’est pas une soif réelle de connaitre Dieu et ne peut pas résulter en une révélation de la vérité. Beaucoup de ceux qui ne sont pas Chrétiens ont reçu des réponses à leurs prières et c’est un témoignage à la grâce merveilleuse de Dieu qu’Il peut honorer même une foi méconduite, et, due à Sa grâce et nature condescende, répond à une personne qui Le cherche en ignorance. Mais si la relation est bonne, ça résulte éventuellement en une révélation et acceptation de la vérité.